Le sacrifice des quatre navigants de la Sécurité Civile reste toujours gravé dans notre mémoire lorsque nous parcourons ce massif. Perte de vies humaines, destruction d'espaces naturels, trente ans plus tard, la longue et douloureuse liste des victimes s'est malheureusement allongée. Bien peu de fatalité dans ces tragédies, beaucoup de négligences d'incendiaires "involontaires" et parfois même des actes de malveillance.
Le 21 septembre 1986, une émouvante cérémonie en présence des familles des victimes, des membres de la Sécurité Civile, des sapeurs pompiers du Roussillon et d'Espagne, des habitants des villages touchés par les incendies, eut lieu près de l'épave du DC6. Comme le nota le journaliste Lozano du journal l'Indépendant, ce fut "une cérémonie très peu officielle; pas d'élus, pas de discours, pas de promesses, et il valait mieux sans doute qu'il en fut ainsi". Une stèle de marbre noir, sur laquelle est gravée les noms des quatre pilotes, fut scellée sur un rocher, face aux débris de l'avion.
Journal "L'INDEPENDANT" du 22/09/1986.
Pour commémorer ce triste événement, LFMPNEWS s'est déplacé sur le site de l'accident en juin dernier. Un magnifique balcon dominant le golfe de Rosas et la plaine de l'Empordà mais également un sinistre endroit marqué par la mort.
La forêt recouvre de nouveau le massif mais les traces du drame sont toujours bien visibles.
La grincement de la gouverne de direction (dont une grande partie de l'entoilage a résisté au temps et aux éléments) battant au vent renforce ce sentiment de désolation.
La partie du fuselage à l'arrière de la cloison de pressurisation (cadre 989.500) est relativement bien conservée. Un trou à l'arrière tribord du fuselage permit de récupérer les enregistreurs de vol. Les traces du liquide retardant ne se sont pas effacées.
La partie avant du fuselage a complètement disparu dans l'accident. De la partie centrale, seul l'imposant réservoir Rosenbaum est encore visible.
Les moteurs se sont détachés mais la partie centrale de l'aile est en place.
Notons les jambes des atterrisseurs et plus loin, les moteurs de l'appareil.
Le train avant:
Nous reviendrons demain sur la carrière du DC-6B N° 45219.
Merci Jean-Pierre BOBO pour ses précieux conseils et Aérostèles pour son formidable travail de recensement.
Demain cela fera 34 ans que ce drame a eu lieu et je pense avec respect et affection à ces 4 soldats du feu morts par devoir ! Roland Dénard était mon oncle...
RépondreSupprimerMerci pour votre message. Notre devoir c'est de ne jamais les oublier.
RépondreSupprimerBonjour notre caserne porte le nom du Pilote Jean-Pierre Davenet. Cette année ce sera les 35 ans de sa disparition ainsi que celle de son équipage. Y a-t-il un moyen de vous contacter afin de vous poser des questions quant à la possibilité de leur rendre hommage? Bien à vous Sophie Gispalou
RépondreSupprimerbonjour je suis de perpignan je monte souvent sur le lieu du crache j ai remarque sur les telles les lettres la peinture s'efface on peu plus les lire. en aubage pour ses soldas du feu peu être faire quelques chose. Merci.tel(0609324287)je fait parti de la sécurité civile radio club perpignan.
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RépondreSupprimer1986, 2012, 2021, tant que l'on ne prendra pas des mesures obligeant les propriétaires à nettoyer leur terrain, chaque année, d'autres hommes, femmes risqueront leur vie pour éteindre ces incendies souvent provoqués par des inconscients.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerAvez-vous les coordonnées gps exactes du lieu du crash ?
Merci d’avance.
Bonjour : 42.44499, 2.91479 . Bien cordialement.
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