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jeudi 17 juillet 2014

17 JUILLET 2014: YA-AQT... F-WZGG

La révision du BOEING 757-2K2WL YA-AQT s'achève. Il s'agit d'un retour chez le bailleur: les marquages SAFI AIRWAYS ont été supprimés:

Dans le journal "L'Indépendant", quelques informations sur le candidat au plan de reprise d'EAS (projet "NEW EAS":
Le 17 juillet à 6h00 par Arnaud Andreu | Mis à jour le 17 juillet
L'ingénieur en armement Philippe Chabalier propose de reprendre l'entreprise pour 80 000 euros.
Une seule et unique offre de reprise. C'est déjà mieux que rien. Mais pour les délégués syndicaux d'EAS, qui ont pu prendre connaissance du dossier mardi, "ça reste une victoire sans en être une". Si l'offre déposée par l'ingénieur en armement Philippe Chabalier était adoptée telle quelle, 70 salariés se retrouveraient sur le carreau. "L'offre doit encore être validée. Elle peut évoluer d'ici le 28 juillet, précise le représentant du personnel d'EAS Frédéric Duhamel. On va négocier le maintien du plus grand nombre d'emplois possible".

De qui émane l'offre

Philippe Chabalier a déposé l'offre de reprise "au nom et pour le compte d'une société en cours de constitution, dont il sera le représentant légal et qui portera la dénomination New EAS". Agé de 56 ans, Philippe Chabalier est entre autres président de la société d'ingénierie documentaire Studec (32,4 millions d'euros de CA en 2012). La firme opère notamment dans le domaine de la maintenance aéronautique. Le directeur général de Studec, Noël Khouri, s'est également associé au projet de reprise. Les deux hommes ont tous les deux occupé des postes à responsabilité au sein du groupe Transiciel, que l'actuel actionnaire d'EAS Industries, Georges Cohen, a lancé en 1991 et cédé en 2003. Le financier suisse Charles-Henri Sabet s'est lui aussi associé à l'offre de reprise. Il prévoit d'intervenir "en personne ou par le biais d'une société annexe". Dans le dossier, Philippe Chabalier explique que New EAS sera constituée "autour" de la société toulousaine de conseil en gestion Gesco, qu'il cogère avec Noël Khouri.

80 000 euros

Le repreneur se propose d'acquérir "l'ensemble des éléments objets de la cession" pour la somme de 80 000 euros (hors taxe). Philippe Chabalier s'engage par ailleurs à doter New EAS d'un capital de 500 000 euros. Dans le dossier, il motive également la suppression de 70 emplois. "Cette reprise partielle des salariés se justifie par la nécessité de maîtriser le coût de la masse salariale, mais aussi par l'impérieuse nécessité de réorganiser l'outil industriel de l'entreprise", indique le document. Celui-ci évoque une cession pour le 15 août au plus tard. Avec entrée en jouissance du repreneur au 1er septembre.

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